« Du médiator vous prendrez, dut-il vous envoyer au plancher »  :
Bigpharma a droit de vie et de mort sur ses sujets ;
Une foule est là, tout autour, prête à servir ses intérêts.
Et c’est la farandole des flibustiers.

Dans le bazar des officines, veillent les gardiens.
Tisanes aux simples ou compresses d’argile ne valent rien,
Du BCG, du DTP, de l’hépatite B, et gare aux chiens !
Et c’est la valse des vauriens.

Si au fond de votre lit, plongé dans les tourments ,
Vous réclamez santé et humanité, vous allez à contre-courant,
C’est pour les autres que vous signez votre testament !           
Et c’est  le tango des truands.

Que se lève un chevalier pour dénoncer leurs assassinats,
Aussitôt le piège se refermera, sans égard, on l’abattra.
Banni, vilipendé, pour lui, plus de labo, plus de contrats.
Et c’est la java des malfrats.

Tous répètent en cœur les paroles falsifiées de la chanson ;
Drapés d’improbité, ces magnats de l’anti-guérison,
Quand du fromage il ne restera que la croûte, disparaîtront. 
Et c’est la polka des poltrons.

Alors, les beaux jours reviendront, fini les scélérats,
Ce sera la ronde de ceux qui disent NON aux mafias.